Projets clôturés

1 – une famille azerbaïdjanaise avec 2 enfants  de 7 ans et  3 ans. tous les 2 scolarisés.  ils ont été expulsés du CADA (centre d’accueil demandeurs d’asile) de France terre d’asile avec le concours de la force publique le 22 juillet 2015, ayant été déboutés de leur demande auprès de l’OFFPRA et de leur recours en appel à la CNDA. Ensuite,, ils ont été hébergés à Rouchy (algécos avec lits picot, chambres sans porte, entrée à 21h, remise à la rue à 8h). La maman était épuisée, les enfants perturbés, surtout le plus grand. Nous avons mis en place avec la famille une solution d’accueil le  premier weekend d’octobre chez un couple de grands parents à Pellouailles près d »Angers. Depuis le jeudi 7 octobre 2015. ils ont intégré un hébergement plus digne, dans un appartement à Angers (quartier Monplaisir), partagé avec une autre familles. Le papa a un titre de séjour d’un an maintenant et a travaillé aux pommes en septembre et octobre. Une régularisation de toute la famille est espérée vers le début 2017. La famille est très sympa et attachante. Le fils de 7 ans a appris à lire tout seul en grande section de maternelle, et a sauté deux classes depuis. Une petite équipe d’accompagnement bénévole (3 personnes expérimentées qui connaissent déjà bien la famille, dont une responsable du Secours Populaire) s’engage à accompagner la famille dans la durée pour la vie quotidienne et les démarches de régularisation

Il s’agit de la première famille soutenue par notre association, en septembre / octobre 2015. Elle a trouvé une solution pérenne d’hébergement à compter du 7 octobre par une association, dans le cadre d’un dispositif piloté par les services de l’état et le conseil départemental. Le couple qui, par notre intermédiaire, les avait accueillis un weekend, est resté en lien amical avec la famille

2 – un demandeur d’asile Guinéen  suivi à la Ligue des Droits de l’Homme. Il s’agit un monsieur Guinéen primo demandeur d’asile en attente d’un hébergement auquel il peut prétendre et pour lequel il va falloir agir. Il dort souvent dehors et est épuisé car il a été victime de mauvais traitements en Guinée où il était directeur d’un cybercentre (donc dangereux car affilié à un parti d’opposition). il vient à REDA (Réseau d’Entraide des Demandeurs d’Asile) aussi et cherche à faire du bénévolat: on va l’employer avant Noël mais si vous avez des besoins en informatique il dit avoir des compétences (études supérieures  de math et informatique).  Il a trouvé depuis une personne qui l’héberge dans un petit coin dans un atelier d’artiste. Une piste d’un studio de 33 m2 en centre ville d’Angers dans le parc privé a été étudiée. Nous avons imposé des contraintes, en particulier de non hébergement d’autres personnes dans le studio, ce qui fait qu’il a préféré rester dans son hébergement actuel.

Il a été possible d’utiliser le studio en centre ville d’Angers pour deux autresdemandeurs d’asile, pour une durée de 12 mois environ, le logement devant être mis en vente en 2017.

3 – Un groupe de 2 jeunes demandeurs d’asile et un jeune réfugié statutaire pour un projet de co-location : Taha  25 ans et Ibrahim de 23 ans sont accompagnés par deux personnes de la ligue des droits de l’homme. L’un est tchadien francophone (et arabophone), l’autre Soudanais arabophone. Tous deux sont demandeurs d’asile et vont toucher une allocation demande d’asile de 350 € environ. Ils sont arrivés en France en juillet et août 2015. Saïd est un érythréen de 33 ans, réfugié politique depuis mai 2005. Il est accompagné par une bénévole qui lui apprend le français (petite école de Bouchemaine). Il n’arrive pas à trouver un logement, malgré son statut de réfugié et des ressources stables (RSA). Il suit assidûment des cours de français. Nous nous sommes tous rencontrés ensemble pour définir ce projet. Ils resteront libres de quitter la co-location à tout moment s’ils trouvent une meilleure solution de logement.

Nous avons proposé un logement à Saïd seul pour le 11 janvier 2016. Finalement, les trois hommes ont trouvé une solution sans passer par notre association : Taha a été hébergé gratuitement fin 2015 par un ami à Angers il est maintenant en couple et a un enfant; Ibrahim a eu une place en CADA (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile) à Saumur, et Saïd a eu une attribution de logement par ADOMA le 6 janvier 2016 à Angers.

4 – Une famille ROM de 2 enfants, de 12 et 10 ans. Les parents, ont fait la manche sur Angers, mais le père de famille a travaillé assez régulièrement depuis 2013. Ils ont été beaucoup soutenus par un couple qui les a aidés à trouver trois hébergements successifs. Le dernier hébergement, par une association à Angers, n’a pas bien réussi, car la famille était habituée à être hébergée gratuitement et n’a pas bien intégré le fait qu’elle devrait désormais participer financièrement. Ils ont tous quitté cet hébergement en juillet 2015, et ont vécu jusqu’à maintenant sous un pont près du centre commercial espace Anjou. Nous l’avons accompagnée en octobre-novembre 2015 pour qu’elle puisse avoir un droit RSA activité ouvert, ce qui a permis de commencer la recherche d’un logement. Le jeune couple qui les soutenait est d’accord pour continuer à accompagner la famille.

La famille devait être relogée dans le deuxième logement qui a été acheté par l’association le 29 mars 2016. Notre action avait aussi permis de trouver un hébergement pour les deux filles depuis le 20 décembre 2015, et un hébergement temporaire pour toute la famille à partir de début février 2016, en attendant le relogement.

La famille est finalement repartie en Roumanie le 31 janvier 2016, après un moment difficile à gérer pour le papa. C’est peut-être finalement une bonne solution pour la famille, car elle a une petite maison en Roumanie, et que le papa continuera à venir travailler sur Angers. Les deux filles avaient à un moment exprimé le souhait de repartir dans leur maison. Toutefois, le monsieur revient régulièrement à Angers, où il fait la manche et dort à la rue, très alcoolisé… Il n’a pas repris son travail de saisonnier et a perdu le bénéfice du RSA pour lui.

5 – Madame M. et ses 5 enfants (entre 20 et 7 ans, tous scolarisés), originaires d’Angola, qui devaient être expulsés fin juin 2016 du CADA (centre d’accueil demandeurs d’asile) qui les héberge encore jusqu’à la fin de l’année scolaire. Nous recherchions un Type 3 pour cette famille, si possible à Verneau ou Monplaisir, et surtout un financement pour payer les loyers. La maman a obtenu en mai 2016 un titre étranger malade et a obtenu l’accord pour se maintenir au CADA jusque juin 2017, en attendant une solution de relogement.

6 – Soutien d’une famille Tchétchène. 

présentation de la situation par la personne qui nous a contactés : Je suis enseignante au sein d’une école élémentaire à Angers, école Jules Verne. Mes collègues et moi-même nous sommes aperçus au mois d’Octobre que deux de nos élèves appartenant à cette famille d’origine Tchétchène étaient très fatigués et portaient des marques de piqûres.
Après discussion ils s’est avéré qu’ils n’avaient pas de logement et étaient donc hébergés à Rouchy par le 115. D’où la fatigue liée à cet hébergement d’urgence inadapté à une famille de 3 enfants de 5, 6 et 7 ans et les boutons expliqués par une infestation aux puces de lit.

Suite à la connaissance de cette situation, nous avons effectué différentes démarches auprès des administrations et associations pour les accompagner pour trouver un logement. Malheureusement cela n’a pour l’instant pas abouti. Nous hébergeons actuellement la famille en alternance chez des particuliers mais cette solution n’est pas viable et cela va commencer à être compliquée des le mois de janvier.

Une solution a été trouvée en janvier 2017 par le groupe d’enseignants de l’école Jules Verne pour reloger gratuitement la famille dans un département limitrophe du Maine et Loire.

 7 – Soutien d’une maman mongol et de son fils de 8 ans. 

demande initiale de la directrice de l’école de l’enfant:   Madame, Monsieur,
l’école dont j’ai la direction accueille un élève de 8 ans, en CE1, d’origine mongole, qui est désormais sans abri. A la suite du refus de l’O.F.P.R.A. et de la C.N.D.A., la maman s’est vu retirer le logement partagé que le CADA lui avait procuré près de l’école. Nous l’aidons dans ses démarches de réexamen, mais en ce qui concerne l’hébergement, elle doit faire le 115 chaque jour et dort finalement à Rouchy, centre ouvert uniquement de 21 h à 8 h. Leurs affaires y ont disparu de la bagagerie hier. Le petit garçon, habituellement soigné et jovial, est très fatigué et triste.
la famille a ensuite été  hébergée par des enseignants de l’école, très solidaires. Une bénévole de notre association l’a aussi accueillie un weekend, en prévision d’un hébergement pendant les vacances scolaires, avant que notre association ne trouve une solution
Une communauté EMMAUS en région parisienne a proposé une place pour accueillir cette famille le 19 juin 2017. La famille y est partie le jour même. Le projet de relogement par notre association est donc clôturé.
8 – Soutien d’une famille géorgienne à la rue juin 2018
L’association a fait un appel à dons pour héberger cette famille, mais elle a trouvé une place dès juillet 2018 dans le dispositif TEMPO, financé par l’Etat et le Conseil Départemental